DOUBLE VOIES (deux voix) (2000 d’après transposition 1980)
Ma
présence matérielle, ne fait aucun doute
Entre
siège et volant, carcasse malmenée
Quant
à mon esprit, clé de voûte
Réchauffée
par mon sang, immobilisée
Il
navigue à la rencontre, carbone quartozée
Le
tableau de bord devant les yeux, unique vision
De
tes errances, en millions d'années
Parler
je ne peux, quelle est ta situation ?
Sans
savoir comment, pourquoi
On
s'est rencontré par hasard
Difficulté
de n'être prêt
Pas
rassuré, timide et réservé
Je
tente une approche, je louvoie
Difficile
de croiser ton regard
Ce
sera toi mon étai
Tendrement
tu m'as aidé
Tu
le sens tu le sais
Tu
as su m'apprivoiser
M'accompagner,
me rassurer, tu essaye
J'ai
envie de te connaître, de continuer
Que
je m'en aille, tu as peur
Un
ultime effort pour te rejoindre
Trop
attendu pour ouvrir ton cœur
Tu
n'as plus rien à craindre
Je
sens ta présence s'épaissir
Je
veux te sentir près de moi
Autour
de toi depuis une éternité
Bouger
ne me fait plus souffrir
Quelques
obstacles à franchir
Jusqu'aux
extrémités des doigts
Et
je plonge pour fusionner
Je
sens une torpeur m'envahir
Juste
le temps d'entendre ton cri de désespoir
Juste
le temps d'entendre ton cri de désespoir
Avant
de découvrir l'infiniment grand
Avant
de comprendre ci qui se passe
Je
pensais dans l'avenir te voir
Je
voulais simplement pouvoir y croire
Mais
tu étais dans mon présent
Près de toi prendre ma place
Plus
qu'a attendre ta venue
Comme
dans un rêve sans fin
Avec
pour seul poème
Ce
que tu dis devient mien
Ses
mots, enchaînés, fondus
Mais
déjà je suis loin
Je
t'attends, je t'aime.
Tu
m'aimes, je me sens bien.
Stéphane
02.04.00
(D'après
Transposition 1980)